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Appuyez sur lecture
Classic paperback. The story of two catholic sisters growing up in a swiftly changing post-war Britain. Guess what? It doesn’t end well.
http://ceegworld.com/the-record-books/
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MoRTeL
"Sur son nouvel album MuRDeD, le trio caennais développe son songwriting brinquebalant, usant des accords et des désaccords, des dissonances et des harmonies, comme des minuscules et des majuscules dans ses titres de chansons : en une alternance de haut et de bas, du courant alternatif survolté au minimalisme apaisé (less is definitly more), et vice versa. Entre comptine lo-fi ou antifolk de guitare en bois (Seeded) et déconstructions pop à la Cornelius (Openologue), le trio ne choisit pas chanson ou expérimentation, mais les fusionne en une nouvelle musique populaire, chantée avec un petit accent frenchie, et qui n’a pas d’équivalent par ici."
Suite de l'article dans Chronic'art #81
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Deutsche Elektronische Musik 2
V/A
Deutsche Elektronische Musik Vol.2 (Soul Jazz Records)
Ce deuxième trip du
label Soul Jazz dans le monde du krautrock et de la musique électronique
allemande de 1971 à 1983 contient quelques titres des bien connus Can, Faust,
Popol Vuh, Neu, Cluster, Amon Düül II ou La Düsseldorf, des plus obscurs
Agitation Free, Bröselmaschine ou Niagara, et des premiers musiciens qui firent
le lien entre krautrock, expérimentations électroniques de Stockhausen et post-punk
ou synth-pop : DAF, Asmus Tietchens, Rolf Trostel… Rien de bien nouveau pour les amateurs du
genre mais complétant parfaitement la déjà belle introduction que constituait
le volume 1 au monde des « free » teutons, entre rock prog’, romantisme
allemand et new-wave.
Chroniquette parue dans Chronic'art # 81
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La mauvaise éducation
Alors qu’on célèbre partout une nouvelle vague de chanson pop française (Le Scop, Aline, Granville, La Femme), le nouvel album de Frustration, Uncivilized, sonne comme la réponse virulente des bad boys à cette bonne éducation. Nés mauvais.
« Des morceaux
virils et puissants au service d’un post punk/cold punk qui tabasse... » :
c’est ainsi que le label phare de cette scène française qui ne fait pas dans la
dentelle, Born Bad, présente les nouveaux titres de Frustration, ces vétérans
de l’indie-rock français (qui ont commencé avec la vague punk des années 80,
dans des groupes comme Warum Joe ou Charles de Goal). De fait, ce deuxième
album du quintet basé en banlieue parisienne revisite, en guitares acérées,
synthés vintage, batterie métronomique, et le tout à cent à l’heure, le
post-punk anglais (Warsaw/Joy Division, Killing Joke, Wire, The Fall), mâtiné
d’electro 70-80’s française (de Mathématiques Modernes à Metal Urbain, tous ces
groupes documentés par les compilations I.VG.
ou BLIPP, également parues sur Born
Bad). Sombre et puissant, le rock sévèrement burné de Frustration revivifie la
notion de danger lors de concerts
épiques et sold-out, où pogo et stage-diving réunissent dans une joie violente
« punks, clubbers, skinheads, pères
de famille, ouvriers, amazones new wave, secrétaires en goguette, fashionistas … ».
Ajoutons à cette fan-base fidèle entre toutes le fait que le groupe a déjà
vendu 10 000 copie de son précédent album sans aucun plan promo, et on
peut conclure que Frustration est un des secrets les mieux gardés du rock
hexagonal, qui ne demande qu’à être révélé au plus grand nombre.
Décivilisés
Mais Frustration n’est que l’arbre qui cache une forêt de
groupes talentueux animés par la même urgence, envie d’en découdre, énergie
explosive. Born Bad compte ainsi dans ses rangs The Feeling of love
(« kraut-space-garage », entre Spacemen Three et Pussy Galore),
Cheveu (lo-fi-punk à Casio, entre Cabaret Voltaire et Butthole Surfers),
Magnetix (duo garage plein de fuzz, entre Cramps et Seeds), Jack of Heart, les
Cavaliers, Intelligence, ou encore Wall of Death, qui sort ces jours-ci un
premier LP de rock néo-psychédélique (Seeds, Doors) qui a conquis les
américains Black Angels, qui les ont emmené avec eux en tournée. De fait, la
scène garage-punk française, avec ses micros-labels (Teenage Menopause, Inch
Allah Records, XVIII Records) et pléthore d’excellents groupes (JC Satàn, Catholic
Spray, Le Prince Harry, La Secte du futur, La Terre Tremble, Scorpion Violente)
sont aussi une réponse française au revival 60’s américain (Thee Oh Sees, Ty
Segall, White Fence…). Enfin une scène française dont on n’a pas honte.
Frustration
– Uncivilized (Born Bad Records)
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