Moebius, 40 days dans le désert B |
vendredi
mercredi
Rush Hour
C'est la mort du CD, on solde les derniers invendus avant MelancholiAA-
J'hésite entre le côté obscur de la lune
Ou sourire un bon coup.
mardi
Aura
"Sublime frequencies are captured and reproduced best in the analog domain, digital transients are simply that, trickery, holograms of sound, not containing elements of the earth, Iron, Magnetic energy, heavy metals, et al. Most of all though, is the workflow, as I sit and make records on tape, everything is harder, more interesting, more musical, more exciting, less complicated, less choices, more masterful, more tactile. This is what I enjoy, so this is why I use tape. It's verty difficult to maintain the machines, to procure the medium, but all of those things are worth iit in the end. What is dissapearing in the digital process is skill."
Jonathan Wilson (extrait en VO d'une interview parue en VF et petits bouts dans 3 Couleurs #95 et Chronic'art)
« C’est aux objets historiques que nous appliquions
plus haut la notion d’aura, mais, pour mieux l’éclairer, il faut envisager
l’aura d’un objet naturel. On pourrait la définir comme l’unique apparition d’un lointain, aussi proche soit-il. (...)
Cette description permet d’apercevoir aisément les conditionnements sociaux
auxquels est dû le déclin actuel de l’aura. Il tient à deux circonstances,
liées l’une et l’autre à l’importance croissante des masses dans la vie
actuelle. Car rendre les choses spatialement et humainement « plus
proches » de soi, c’est chez les masses d’aujourd’hui un désir tout aussi
passionné que leur tendance à déposséder tout phénomène de son unicité au moyen
d’une réception de sa reproduction. »
Walter Benjamin, L’œuvre
d’art à l’époque de sa reproductibilité technique
lundi
samedi
La Reine
"C'est la reine. ses yeux sont noirs, pailletés d'or. Elle porte sous
sa fourrure un tutu plateau tout neuf dont les plis bouffants sont
encore roses de sang car le veau nouveau-né qui sert à ces jupes est
bien vivant quand il vient au monde. En passant sur le fond de la
grotte, précédée par ses clochettes, sous le nez des Pictes pétrifiés,
elle sort une main et fait un doigt au monde qui s'est arrêté pour la
regarder passer. Un doigt d'honneur. C'est la reine. Elle a dix ans
comme nous-mêmes ou approximativement, et se soucie comme d'une guigne
que son petit peuple unseelie apparaisse ou n'apparaisse pas aux
humaines givrées qui se tiennent pleines de crainte devant la fenêtre
ouverte, elle a des courses à faire."
Céline Minard, So long Luise (p.164, Denoël 2011).
"La mémoire est une fonction de ces royaumes particuliers. La mémoire et l'imagination, qui n'est peut-être qu'une confusion organisée." (idem, p.76)
vendredi
mercredi
Afraid to be found
Le "vanishing point" de Two Lane Blacktop de Monte Hellman, c'est le film qui prend feu.
James Taylor est le Ryan Gosling de 1971.
Dennis Wilson, à la place du mort dans la voiture,
Finira noyé.
Comme la petite amie du héros Kowalski dans Vanishing Point.
Surfer-girl.
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