mardi

Baby you can drive my car
























Ryan a des petits retards à l'allumage. Il répond à la question avec un léger différé, après que l'information ait circulé dans ses circuits, qu'elle soit passée de l'oreille au cervelet, puis du cervelet à la bouche, courroie de transmission qui parle ou sourit. Mécaniquement. Il se met en marche. Il fonctionne. Il tourne la tête comme Terminator. C'est un homme-machine plutôt bien huilé, un homme de réactions plutôt que d'actions. Le levier de vitesse n'a pas l'érotisme de Crash, la tenue de route, obsessionnelle, est par contre assez semblable à celle de Vanishing Point : la disparition comme ligne d'arrivée. Fatale réification.


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