samedi

The Limits of Control II



  

"Je veux vous observer. Vous êtes tous très intéressants. Je vous ai regardé pendant longtemps, mais pas de la façon que je souhaitais. Je veux vous observer de plus près. Je veux vous observer à chaque minute. Je veux voir ce que vous ferez. Je serai auprès de vous, au-dedans de vous, là où je pourrai vous atteindre lorsque je le voudrai. Je veux être capable de vous atteindre toujours, partout. Je veux pouvoir vous faire des choses. "
(Philip K. Dick, L'Oeil dans le ciel)

Le Coup


Philippe Petit, "Le Coup"

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samedi

Not only the cavern club






































 "At some point they vamped a bit while the singer delivered his pitch "Join the army", he said. "The Army is fantastic", he told us. "The army is fum. Look at the fun we're having here this morning. That's army fun ! So, just join the army. Its the best army in the world. And you can be the best you can be." "
Sam Lipsyte (from liner notes of Hell Below)

Not only The Monks in Germany

lundi

Social Suicidal Tendancies

"Vous allez manquer à...", dernier chantage affectif du bot avant désactivation, 2001-style.


mercredi

In the cavern-club


"En fait la plupart de ces « personnages » sont liés à des souvenirs, obsessions ou angoisses personnelles, ce qui ne m'était pas vraiment venu à l'esprit au moment d'écrire les paroles. Ils renvoient aussi tous à un élément de l'enfance ou de l'adolescence. Comme In The Cave par exemple qui est influencé par un texte de philo que j'avais étudié il y a 10 ans." 

 Joakim, interview dans Chronic'art.






























"Des hommes vivent enchaînés au fond d'une caverne, derrière eux, plus loin, un peu en hauteur, le flamboiement d'un feu. Ils n'ont jamais vu la lueur du jour et n'en connaissent que le faible rayonnement qui leur parvient. De la même manière, des sons, ils n'en connaissent que les échos. D'eux-mêmes, ils ne perçoivent que les ombres déformées que projette le flamboiement du feu…"

samedi

Déjà morts



Ils avaient de beaux regards, dans les années 1980...

Le 11 novembre 2011, la lune était décroissante, pleine à 94%. Je me suis étourdi dans une rave-party à Asnières. C'est la fête, c'est psychédélique. Mais ça ne suffit pas. La dernière porte pour le paradis s'est elle fermée à midi ?

"Le 11 Novembre demeurera à jamais le jour où dans toutes les villes et tous les villages de France, devant les monuments aux morts où sont gravés les noms de ceux d'entre vous qui ne sont jamais revenus, nous irons nous recueillir et vous rendre l'hommage qui vous est dû. Mais dans cette journée à laquelle la pire des guerres a donné une signification si profonde, c'est à tous les « morts pour la France », vos frères dans le sacrifice, que la Nation rendra désormais aussi hommage."
Nicolas Sarkozy, Cérémonie nationale d’hommage aux soldats morts pour la France, le 11 novembre 2011.

jeudi

PizzAAAman
























"The economy, she goes up / The economy she goes down / But the pizza man, baby, / Will always be around."
Nick Tosches & Homer Anderson, The Pizza Man

mercredi

Facebooks

De gauche à droite : 
J. G. Ballard, Alfred Bester, Philip K. Dick, Robert Anton Wilson, Doris Lessing, Kurt Vonnegut. 

(I think i won the contest)


Très joli album de Mickey Moonlight, interviewé (à paraître dans Trois Couleurs), au milieu du parc des Tuileries, sur la piste d'atterrissage pour vaisseaux extra-terrestres (crop circle) qui part de l'Hôtel de Ville et va jusqu'à à la Défense.


Close to everything n'en est pas le meilleur titre, malgré le teasing en cours. 

Je préfère de loin Buckaroo Banzai (Magic Fly for ever) Come On Humans (un psyché-funk spatial, ralenti et vocodé, appel extra-terrestre au bon sens humain, façon The day the earth stood still) ou cette (déjà vieille) et très belle reprise de Sun Ra.

Tittytainment






























« Les dessins animés sont le miroir de notre innocence rêvée. Un jour, l’œuvre de Walt Disney a prétendu en incarner le canon. Mais, il s’agissait d’un canon trompeur, dissimulant sous les atours de l’innocence la violence d’une tentative de prise d’âme. Cette prise d’âme a-t-elle réussi – ou bien, au contraire, a-t-elle échoué ? Sommes-nous parvenus à nous débarrasser des rêves totalitaires de Disney – ou bien sommes-nous encore sous leur emprise ? De Mickey à Donald, et de Donald à Picsou, l’histoire de Disney est l’histoire de cette question. Autant dire : L’histoire du XXe siècle. »
Pierre Pigot., L'assassinat de Mickey Mouse

Hero & Villain.


Un de mes titres préférés de SMiLE sessions’ est ‘Wonderful’. La chanson, comme beaucoup d’autres de ‘SMiLE’, porte vraiment bien son titre. Mon cousin Brian était à son apogée sur le plan créatif et, à ma connaissance, rien ni personne n’a jamais été en mesure de rivaliser avec ça dans l’histoire de la pop.

Mike Love, 2011.

"The reasons that I didn't release Smile: One, Mike didn't like it... he hated it. He hated it"

Brian Wilson, 2005, dans Beautiful Dreamer: Brian Wilson & the story of Smile (Warner Vision/LSL Productions, 2005)

SMiLE Sessions (2Cds) en streaming sur Spinner

mercredi

Rush Hour

C'est la mort du CD, on solde les derniers invendus avant MelancholiAA-
J'hésite entre le côté obscur de la lune


Ou sourire un bon coup.

mardi

Aura



"Sublime frequencies are captured and reproduced best in the analog domain, digital transients are simply that, trickery, holograms of sound, not containing elements of the earth, Iron, Magnetic energy, heavy metals, et al. Most of all though, is the workflow, as I sit and make records on tape, everything is harder, more interesting, more musical, more exciting, less complicated, less choices, more masterful, more tactile. This is what I enjoy, so this is why I use tape. It's verty difficult to maintain the machines, to procure the medium, but all of those things are worth iit in the end. What is dissapearing in the digital process is skill."

Jonathan Wilson (extrait en VO d'une interview parue en VF et petits bouts dans 3 Couleurs #95 et Chronic'art)

 
« C’est aux objets historiques que nous appliquions plus haut la notion d’aura, mais, pour mieux l’éclairer, il faut envisager l’aura d’un objet naturel. On pourrait la définir comme l’unique apparition d’un lointain, aussi proche soit-il. (...) Cette description permet d’apercevoir aisément les conditionnements sociaux auxquels est dû le déclin actuel de l’aura. Il tient à deux circonstances, liées l’une et l’autre à l’importance croissante des masses dans la vie actuelle. Car rendre les choses spatialement et humainement « plus proches » de soi, c’est chez les masses d’aujourd’hui un désir tout aussi passionné que leur tendance à déposséder tout phénomène de son unicité au moyen d’une réception de sa reproduction. »

Walter Benjamin, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique