vendredi

Iconoplasme



The avant-garde band The Residents recorded the Hank Williams song for their album "Stars & Hank Forever: The American Composers Series", replacing its original backing music with the bassline of Michael Jackson's "Billie Jean". This was more than likely a reference to Williams' wife, who was named Billie Jean.


"All undistributed copies of plunderphonic were destroyed after a threat of legal action from the Canadian Recording Industry Association on behalf of several of their clients (notably Michael Jackson, whose song "Bad" had been chopped into tiny pieces and rearranged as "Dab") who alleged copyright abuses. Various press statements by record industry representatives revealed that a particular item of contention was the album cover art which featured a transformed image of Michael Jackson derived from his Bad cover." http://www.outsideleft.com/main.php?updateID=1185

mercredi

To The Toppermost of The Poppermost

"Poppermost (considérations sur la mort de Paul McCartney) part de l’hypothèse suivante : le tort du christianisme (et de ses variantes modernes : positivisme, marxisme, psychanalyse ou libéralisme) est d’avoir détruit le royaume des fée et bafoué l’idée d’amour. L’amour courtois, le dandysme, le non-sens, le surréalisme et la pop culture seraient des tentatives de retrouver cette magie immanente qui donne sens à nos vies. Et les chansons des Beatles son expression la plus parfaite. De là les sacrifices étranges qui tentèrent d’y répondre avec malveillance : de la mort fantasmée de Paul McCartney à celle, réelle, de John Lennon."

Les éditions Musica Falsa rééditent enfin "Poppermost" les "considérations sur la mort de Paul McCartney" de Pacôme Thiellement - avec en bonus tracks, Mark Alizart, Claro, Aurélien Lemant, Laure Limongi, Pierre Pigot, Laurent de Sutter et votre serviteur (très honoré) qui livrent leurs pensées sur ce grand livre. Par ici


Pour la peine, quelques morceaux choisis :








Lennon racontant la genèse de l'expression "poppermost"





Un bootlegg de John et Paul parodiant "Over the rainbow" devant leur poste de radio. Peter Sellers n'a rien inventé.





Les versions démo acoustiques de Helter Skelter, psych-folk et étonnament modernes.





La version a cappella du "medley" d'Abbey Road



mardi

La bataille de Solférino est déclarée


 Finalement, je pense que La bataille de Solférino prolonge et développe La guerre est déclarée de Valérie Donzelli, où le couple qu’elle formait avec Jérémie Elkaïm était mis à l’épreuve de la maladie de leur fils. Le film de Justine Triet est ainsi la première bataille mise à l’écran de cette « guerre », qui oppose désormais les deux membres du couple séparé (à moins que cette première bataille ait été L’inconnu du lac de Guiraudie, autre grand film sur la solitude).

Avec Tip Top, cette rentrée du cinéma français propose donc deux films violents : alors que la police « mate » et « tape » dans le film de Serge Bozon, les anciens amoureux de La bataille de Solférino s’affrontent pour la garde de leurs enfants, sur l’arrière plan d’une France coupée en deux, gauche-droite (direct du gauche, uppercut du droit). L’universel et le singulier ont une trajectoire commune, et le film est presque eschatologique en ce sens.

Pendant la projection hier soir au MK2, un père de famille (un « homen » ? un acteur ?) a posé une question un peu bafouillante, qui demandait, en substance, si La bataille de Solférino n’était pas un film sur la mort de « l’homme », au sens de représentant du patriarcat, de l’autorité dans la famille, surmoi, virilité. Il glissa pour finir : « et la victoire de la gauche aux élections, finalement, ce serait la défaite de l’homme ». L’équipe a répondu que si l’homme  interprété par Vincent McCaigne subissait bien là de multiples « castrations », la femme (Laetita Dosch) n’était pas plus heureuse dans son rôle de femme émancipée, indépendante, travailleuse, mais portant seule la responsabilité de l’éducation des deux enfants (véritables victimes de cette guerre, qui ne font que pleurer pendant tout le film). Cela, sans répondre à la question de savoir si une politique de gauche était plus « féminine » qu’une politique de droite, et si finalement, la grande guerre qui commence à être livrée, n’était pas celle des hommes contre les femmes. Question absurde, et guerre absurde (s’il y a des guerres qui ne le sont pas), quand celle que l’on vit vraiment à l’écran opposait tous contre tous, une fois les banderoles rangées et les vivats (un peu forcés) tus. La place de la Bastille devenait le lieu d’affrontements bien réels entre forces de l’ordre et ces « jeunes » que la société a rejeté.

L'enfer c'est peut-être les autres, tous les autres. Je ne sais pas.

Un jour, dans un bar, alors que je passais des disques et souriait à un garçon (sans attentes, juste pour partager le plaisir d’être là), celui-ci s’est approché de moi et m’a dit : « Il parait qu’il y a une guerre entre ceux qui vont bien et ceux qui ne vont pas bien. ». Je n’ai pas su quoi lui répondre, j’ai juste bégayé « Ah bon ? » et il est vite parti, et je ne l’ai jamais revu.



lundi

Matrice

Salut 
Ca boume ?

Mon troisième album, « Matrice » va sortir le 23 octobre sur Clapping Music.
La pochette est jolie.
Images intégrées 2
Vous pouvez en écouter (ou acheter) un extrait (et ses remixes) ici : 



 Il y aura par ailleurs un concert de lancement le 12 octobre 2013, un peu particulier puisque nous jouerons tout l’après-midi (à 15h, 17h et 19h) dans le gymnase de Mains d’œuvres (St-Ouen), dans un dispositif scénique inédit qui fera écho au "concept" de l’album.

Images intégrées 2
Il s'agit d'une installation visuelle, musicale et « immersive », grâce à laquelle le groupe jouera autour du public, celui-ci étant placé, assis, au milieu d'une structure circulaire en tissu semi-transparent (à la fois membrane et écran de projections). Les quatre musiciens seront répartis autour du public, à sa hauteur (et non face à lui comme d’ordinaire sur une scène), de même que le système de diffusion du son (entourant, panoramique), l’installation changeant  de forme, de couleurs (éclairages synchronisés, LEDs, projections de vidéos), d’intensité, en fonction des titres joués.

Ce dispositif est autant destiné aux salles de concerts qu’aux centres d’art contemporain, galeries, musées. Il vise à déplacer le lieu et le moment du concert, les publics et les musiciens. Il s’agit de créer et d'offrir au public un contexte favorable à l’écoute, à l’intimité, à l’introspection et à la contemplation, à la surprise aussi.
Images intégrées 3
Pour concrétiser cet ambitieux projet, je fais appel à vous en lançant une souscription sur Kiss Kiss Bank Bank qui vous permettra de préacheter des places pour ces fameux concerts, ou de commander différentes autres contreparties (albums CDs, Vinyles, concerts à la maison, DJ-set, visite guidée de Paris par Wilfried*...)La collecte nous permettra de financer ces premiers concerts et aussi d’avoir une installation pérenne, reproductible et transportable pour la tournée qui devrait suivre la sortie de l’album en 2013-2014.

Vous trouverez toutes les infos détaillées et les contreparties en suivant ce lien : http://www.kisskissbankbank.com/wilfried-matrice-dispositif-live-immersif
Images intégrées 5
 Je reste à votre disposition pour toute question, suggestion, commentaires.
Si vous aimez ce projet, faites le vivre, faites le suivre.
Je vous remercie infiniment, et à très bientôt, dans la « Matrice » !

Amicalement,

Wilfried*



dimanche

No kidding


















Il y a au moins trois plans dans "World War Z" qui indiquent que nos enfants sont les zombies : un des premiers du film, lorsqu'une main pousse silencieusement la porte de la chambre parentale.

Ensuite, lorsque les deux petites filles sautent sur le lit et réveillent leurs parents, qui s'exclament :












Enfin, lorsque Brad Pitt répond au téléphone à la question "Où étiez-vous ?" (à savoir : "Où étiez-vous lorsque l'épidémie a commencé ?"), quand il regarde sa fille droit dans les yeux, et répond :