jeudi

Rimes






































Notes pour le Hors-Série de 3 Couleurs sur Kubrick...

Le Baiser du Tueur (1955)
Montage paralléle, miroirs qui se font face, fenêtre sur cour.

Davey nous regarde dans le bocal à poisson (fish-eye)


















On regarde Davey dans le poste de télévision.


















Le ring de boxe fait irruption sur la piste de danse.


















La danse est un corps à corps.


















On voit à travers l’œil de Davey, KO.


















Comme on a vu à travers le regard de la morte, dans Fear & Desire
(et son tueur se transformer en poisson).



 Ce que Bill essaie de voir dans l’oeil de la morte, dans Eyes Wide Shut.



















Davey nous dit « Look » lorsqu’il est au téléphone, tandis que nous la voyons se déshabiller dans le miroir. Les sous-titres français traduisent « Look », par « Ecoute ».



















Il redit « Look, Gloria » plus tard, chez elle, lorsqu’il est à genoux devant elle et qu’on les voit de derrière les barreaux du lit.


















Dans Eyes wide Shut : « Look at yourself Alice ! God you ‘re absolutely stunning »




















Dans I’m sorry, Peggy Lee, chante pour les petits chiens.

mardi

L'intérieur

Fugue, de Mehdi Zannad, comme Apocalypse, de Bill Callahan, explorent leurs territoires en allant plus loin vers l'intérieur. Mehdi en voyages provinciaux au cœur d'une France fantasmée, Bill en lonesome cowboy mineur, creusant son sillon "deeper and deeper". Les frontières à repousser sont celles de l'esprit.
En même temps, il y a Le Plein Pays :


lundi

Veillée II

Le nouvel album de Bill Callahan s'intitule Apocalypse, sa pochette est aussi immaculée que celle du White Album des Beatles, les premiers mots en sont "Real people went away" et il se finit par un road-trip avec des squelettes, qui n'a rien à envier à The Road, de Cormac McCarthy.
Tout est dit.
(à prendre absolument à la lettre)


(Un rêve de chanson, dans son album précédent)

Toutefois, Dharma Guns de F.J.Ossang joue avec la lumière comme Marsile Ficin avec les mots. L'Hôtel Splendor ("éclat"), différentes nuances de gris, et l'iris de la caméra qui s'ouvre et se ferme, font penser que :
"l'ombre est très exactement la lumière en tant qu'elle est relative au degré d'être qui lui est supérieur. Toute lumière, exceptée celle de Dieu, est donc en même temps une ombre."
(une note de bas de page dans Quid Sit Lumen, de Marsile Ficin, ed. Allia, p.22)


Bah.


(hors-les-bords, lisière, surface, profondeur, Orphée, Osiris, Mahaef, plongée, contre-plongée) Sur un morceau de Lard.


Il me semble que tous les gens qui écrivent sur leurs blogs, ou sur leur mur, réclament un peu d'aide.

dimanche

Veillée

Des hommes et des dieux
Rien à voir, sinon la constante désapprobation narquoise de Michael Lonsdale, vrai croyant, à l'endroit de Lambert Wilson, faux curé. Foi sincère contre bons sentiments surjoués. Imposture des "premiers" et "seconds rôles" du cinéma français. Les premiers sont les seconds.

Rubber
On peut faire gober n'importe quoi aux spectateurs, en les maltraitant un peu :
- qu'ils verront mieux les films avec des lunettes.
















- que Rubber ne délivre aucun message ("no reason"). Les gens croient (et répètent) tout ce qu'on leur dit (surtout quand c'est un flic qui leur parle).

Quentin Dupieux-Mr Oizo intitule son album Lambs Anger, en référence à l'Apocalypse de Jean, et fait des clips comme Stunt, (joli tee-shirt "Church of Christ", pompes devant la Croix à la fin). Robert, donc, c'est Jésus, venu pour juger les derniers (on n'est plus très nombreux tu sais, chaises vides, désert, restent les plus acharnés, à vouloir voir le spectacle jusqu'au bout), et leur exploser la tête. Il se réincarne en tricycle (père, fils et tutti-quanti) et appuie enfin là où ça fait le plus mal, c'est-à-dire sur la faille de San Andreas (Hollywood, empoisonnement collectif pendant Thanksgiving). Les derniers sont juste les derniers.
Ici, une chronique copiée-collée sans avoir vu le film, à l'époque pas très loin de la vérité.

"Pas très loin de la vérité." Comment peut-on écrire un truc pareil ?

mardi

Femme n'existe pas

Films de femmes, les femmes s'en mêlent, journée des femmes, femmes en sport... J'aime La Femme.



Plus tard, quelqu'un qui écoute cette chanson dit : "Si tu as le goût des extrêmes, écoute ça.



Le goût des extrêmes.



La Femme devient soudain moins attrayante. L'influence.